Aujourd’hui, après des mois à entraîner, et à suivre des gymnastes... je me dis que certaines choses ne devraient pas exister, et que certains entraîneurs devraient être interdits d’entraîner..

Je suis convaincue que le rôle de l'entraîneur ne se limite pas qu'à entraîner. Il doit aussi aider un enfant à se construire et à avoir confiance en lui.

Pour moi c'est l'une des clés de la performance!


Dans cet article je tiens a préciser que je ne mets pas tous les entraîneurs dans le même panier, et qu'il y a énormément d'entraîneurs , humains, à l'écoute, passionnés et qui ont une base de travail saine. J'ai eu l'occasion d'en croiser sur mon chemin et ils ont été pour moi une réelle inspiration. Notamment ma maman. Mais malheureusement je réalise que certains sont le contraire de toutes ces valeurs là.


Today, after months of training and following gymnasts... I tell myself that certain things should not exist, and that certain coaches should be forbidden to coach...

I am convinced that a coach should not only coach. He should also help a child to grow -up and develop self-confidence.

For me it's one of the key of success!



In this article I would like to clarify that I don't put all coaches in the same basket, and that there are many coaches, human, who listen , passionate and who have a healthy work base. I have the opportunity to met some of them on my way, and they have been a real inspiration for me, like for exemple my mom . But unfortunately I realize that some of them are the opposite of all these values.


Depuis le confinement, je suis régulièrement des petites. Beaucoup viennent pour progresser physiquement, mais je me vois devoir gérer d’autres problématiques... La NON-CONFIANCE EN SOI, le DÉNIGREMENT, le FAIT DE SE TROUVER « NULLE ».


Cette petite que je suis depuis quelques temps (et qui n'est pas la première que je vois en détresse), qui a PEUR de faire une compétition, car elle a PEUR qu’on lui dise qu’elle est « NULLE », qui a peur du regard des autres, mais où va le monde ... Je suis sidérée... Et pour moi CELA NE DOIT PLUS EXISTER ! Un athlète doit vouloir aller en compétition et tout déchirer, et même s'il fait des erreurs, ON NE DOIT PAS LE BLÂMER POUR CA !

C'est humain, et on DOIT faire des erreurs pour apprendre.

Since the confinement, I've been small, regularly. Many come to progress physically, but I see myself having to deal with other problems... THE NON-CONFIDENCE IN SELF, THE DENIEGMENT, THE FACT THAT I THINK THAT I'M " LOOSER ".


This little girl that I have been following for some time (and who is not the first one that I see in distress.), who FEARED to do a competition , because she FEARED to be told that she is "NIL", who is afraid of other people's eyes, but where is the world going ... I am amazed ... And for me THAT MUST NO LONGER EXIST ! An athlete has to want to compete and tear it all up, and even if he makes mistakes, DON'T HAVE TO BANK HIM FOR THAT !

This is human,and we must do some MISTAKES to improve!

Chers Entraîneurs, vous êtes des exemples pour vos gymnastes ! Les enfants que vous entraînez sont innocents et ne veulent qu’une seule chose APPRENDRE !

Arrêtez de les descendre au plus bas par des mots qui peuvent les blesser, des paroles méchantes, tout ça pour les faire "progresser", ou les rendre plus solides... ou je ne sais quoi d'autres...

Encore une fois, je ne mets en aucun cas tous les entraîneurs dans le même panier, car j’ai eu la chance de croiser des entraîneurs FORMIDABLES ! Mais malheureusement, j’ai compris aujourd’hui que certains ne pensent pas à leurs athlètes et ne pèsent pas le poids des mots. Apprenez à être pédagogues ! ( et oui, ça s'apprend)



Oui à l’exigence, mais non à la méchanceté pour progresser.


Coaches, you are an exemple! The kids you coach are innocent and just want one thing : LEARN!

Stop pushing them down with hurtful words, nasty words, all this to make them "progress", or making them stronger! or I don't know what else...

And, i repeat, that in any way i put all coaches in the same basket, because I've had the chance to meet and work with FORMIDABLE coaches! But unfortunately, I understood today that some of them don't think about their athletes and don't carry the weight of words. Learn how to be an educator! ( and yes, you can learn)

Yes to the requirement, but no to the nastiness to improve.


Vous entraînez un athlète, s'il arrête vous en aurez d’autres derrière. Mais sachez que si vous le détruisez psychologiquement, il peut le traîner durant énormément d’années, et peut être durant toute sa vie.


Aujourd’hui, j’ai eu le cœur fendu par de telles paroles sortant de la bouche d’une enfant en larmes, et je trouve ça inadmissible.


Chers Entraîneurs, prenez soin de la santé mentale de vos athlètes, car ce sont avant tout des ÉTRES-HUMAINS et des ENFANTS !

Chers Parents communiquez avec vos enfants. Ils ont besoin de vous.

Et chers athlètes, si jamais cela vous touche et que vous le vivez mal, parlez en à quelqu'un, et sachez que vous ne faites rien de mal.


You train an athlete, if he stops you will have more behind. But know that if you destroy him psychologically, he can drag him for many years, and maybe his whole life.


Today, my heart was broken by such words coming out of a child's mouth, in tears, and I find that unacceptable.


Dear Coaches, take care of the mental health of your athletes, because they are just humans and childrens.

Dear Parents communicate with your children. They need you.

And, dear athletes, if you are ever affected by this and you are feeling bad about it, talk to someone and know that you are not doing anything wrong.

Parfois j'entends "oui, mais moi on m'a entrainé comme ça , donc je fais comme on m'a appris et c'est comme ça que j'ai eu des résultats ". Certes mais est-ce que vous vous êtes posés la question de savoir ce que ressentaient vos athlètes? Sont-ils heureux de venir à la salle ? Avez-vous pris du recul sur votre façon d'entraîner ?


Parfois, une remise en question est la meilleure façon d'avoir des résultats. En tant qu'athlète, entraîneur et chaque personne faisant partie d'un projet.


Pour moi, un enfant de doit ne pas avoir PEUR d'aller à l'entraînement ! Mais il doit y courir et ne pas vouloir en partir avec des paillettes dans les yeux.


Tout ceci est ma façon de penser, et mon propre ressenti. Chacun a le sien. Mais lorsqu'une petite pleure en disant qu'elle se sent nulle car c'est ce qu'on lui rabâche à longueur de temps, je trouve cela vraiment triste...

Sometimes I hear "yes, but I was trained like that, so I do as I was taught and that's how I got results". But have you ever wondered how your athletes feel? Are they happy to come to the gym? Have you taken a step back from the way you train?


Sometimes, questioning is the best way to get results. As an athlete, coach and everyone involved in a project.


For me, a child should not be afraid to go to training! But he has to run there and not want to leave with glitter in his eyes.


All this is my way of thinking, and my own feeling. Each to his own. But when a little girl cries and says that she feels lousy because we keep harping on about it all the time. I find that really sad.

LE STRESS EN COMPÉTITION

Aaaah … Je suis sûre que tu as déjà connu cette boule au ventre, cette crispation, cette peur qui s’intensifie de plus en plus à l’approche du moment où tu vas poser le premier pied sur le praticable…

Cette peur qui peut te faire perdre tous tes moyens le jour J, et qui peut ruiner tes mois et semaines de travail acharné... Crois-moi, je sais de quoi je parle...


Lorsque j'étais jeune, je stressais énormément, combien de fois, j'ai fait des contre-performances, à cause de cette peur qui me faisait dévier de mon objectif qui était de rester concentrée sur mon enchaînement. La peur de ne pas réussir, la peur de décevoir, la peur qu'on pense que je suis nulle... étaient les principales raisons qui me menaient à faire des erreurs.


Ayant compris que cela me portait beaucoup trop préjudice, j'ai commencé à travailler dessus avec une préparatrice mentale, pour être en totale possession de mes moyens à chaque compétition.


Première chose rassurante à savoir : être stressée peut être POSITIF !

Si tu stresses cela veut dire que tu as envie de réussir et que tu es impliqué(e) dans ce que tu fais et dans ta compétition!

Cela serait beaucoup plus inquiétant si tu arrivais au gymnase "à la cool", sans pression, comme si tu allais chercher ton pain!

La chose la plus importante, c'est de réussir à la canaliser.



Deuxième chose à savoir : TOUT le monde au moment de la compétition est dans le même état que toi ! Tu n’es pas toute seule dans le même bateau. Tes concurrentes ont peur, tes coéquipières ont peur, et même tes entraîneurs ont peur ! TOUT le monde au moment de la compétition est dans le même état que toi !


Mais alors comment s'en débarrasser ?


Étape 1 : ne pas s'en débarrasser (totalement) !


Ne pas avoir de stress serait contre productif ! Il faut qu'il soit légèrement présent et maîtrisé pour garder notre mental à l’affût et éveillé. Lorsqu’on a peur, on est plus réactif aux situations et on est maintenu éveillé ce qui permet d'être dans le moment présent.



Il faut donc trouver le juste-milieu entre ce léger stress qui nous maintiens à l’affut, et ne pas se laisser dépasser par celui-ci.


Il peut y avoir plusieurs facteurs qui nous poussent à avoir peur :

-décevoir l’entourage

-l’échec

-le regard des autres

-les critiques

-le manque de confiance en soi

Il faut d'abord essayer de comprendre de son côté ce qui nous préoccupe le plus pour pouvoir travailler dessus.


Ne t'attends pas à réussir et ne plus stresser du jour au lendemain, cela est un long travail sur soi, qui amène à des résultats à long terme. Mais cela reste comme tout, plus on travaille dessus, plus les résultats arrivent rapidement !



Étape 2: Prendre le contrôle sur ce que nous pouvons maîtriser!


La plupart du temps, la principale source de stress arrive, car on se préoccupe de choses que nous ne pouvons pas maîtriser. Essayer de prendre le contrôle, sur certains paramètres extérieurs à la performance peut complètement nous sortir de notre bulle et nous déstabiliser.

Les juges, le public, la chaleur de la salle, la clim, ce que pensent les gens, la famille, la salle, le tapis, on commence à dépenser une énergie folle sur des choses que nous ne pouvons pas contrôler !

D'où l’arrivée d’erreurs et contre-performances.


On se focalise non pas sur ce que l'on peut contrôler:

-notre enchaînement

-notre engin

-notre énergie et implication

Mais sur des parasites auxquels on ne devrait pas faire attention.



Donc l'objectif va être de se mettre dans sa bulle et de penser uniquement à :

-SES REPÈRES

-À SOI

-À SON ENGIN

-ET À SA PERFORMANCE

Rien d'autre ne doit exister autour à part toi et ton engin.







"AIE PEUR , NE PANIQUE PAS"

Imagine-toi le temps d’un instant durant l’enchaînement, et là un groupe de supporters commence à crier, si ton attention se focalise sur cette action-là, le cerveau oublie le principal et c’est là que commencent les erreurs !

Donc focalise-toi sur les choses que tu maîtrises et que tu peux contrôler.


Étape 3 : Transforme tes pensées négatives en positives !


Le négatif n’aide pas… On commence à douter, on maîtrise moins bien nos gestes, et on est comme happé par cette sensation de peur et on se dit qu’on ne va pas y arriver !

Le cerveau est une machine très intelligente ! Et il faut l’amadouer. Plus on lui fera croire le contraire à ce moment-là, plus l'énergie dans notre corps va changer et devenir positive. Prendre confiance en soi est primordial !


Pour évoluer sur ce plan la, à la prochaine compétition (ou même à l’entraînement !) lorsque des pensées négatives arrivent comme par exemple « je ne vais pas y arriver », « je vais faire des chutes », « je ne suis pas capable » et d’autres choses négatives qui viennent à l’esprit NOTE LES puis écris en face l’inverse de manière POSITIVE. Par exemple :

je ne vais pas y arriver —> deviendra « JE SAIS TOUT FAIRE »

Généralement, on se dit souvent la même chose, si ces pensées reviennent de nouveau, force-toi à penser de manière POSITIVE, ton mental prendra l’habitude et tu te sentiras plus confiante et sûre de toi.


Étape 4: S'investir à 100% à l'entrainement !


Il est important de beaucoup travailler à l’entraînement, car c’est l’un des facteurs sur lequel on pourra se reposer lorsqu’on sera dans un pic de stress.

Beaucoup d’entraînements ne veut pas dire s'entraîner 10 h par jour ! Mais d'être à fond à chaque fois et travailler dans la qualité !

Il est parfois préférable de faire 1 fois réussi du premier coup sans chutes en ayant compris chaque geste, plutôt que de répéter 10 fois et réussir le dernier passage !


C’est comme une poésie, si tu l’as apprise par coeur tu peux la réussir n’importe quand sans faute, c’est pareil pour un enchaînement, quand tu l'as COMPRIS une fois, tu peux reproduire chaque geste n'importe quand et n'importe où !


Et si jamais il y a une erreur, cela ne veut pas dire qu'on n'y arrive pas ! C'est juste qu'il faut encore du temps pour comprendre et maîtriser le geste !




Étape 5 : RELATIVISER !


Cela ne reste qu’une compétition !

On est tous humains, et personne n’est parfait ! On a tous le droit à l’erreur, et c’est justement grâce à ça qu’on devient plus fort !

Personne ne t'aimera moins car tu n’as pas réussi à la perfection (auquel cas ce ne sont pas des personnes de confiance), l’important est de se donner à 100 % sur chaque étape, et à partir de là, tu ne pourras rien te reprocher.

Si on fait une erreur, l’important va être de comprendre pourquoi on a fait cette erreur, pour ne pas la reproduire ensuite. Autorise-toi à rater, car même si en premier lieu cela va être difficile, tu en sortiras plus grand !



Étape 6 : FAIRE DES TEST !


Pour diminuer le stress, on peut également faire des TEST à l’entraînement.


Fixe-toi un entraînement de répétition générale :

-prépare-toi comme en compétition,

-mets ton justo, chignon, etc.

-essaie d’avoir du public,

-fais une sortie avec présentation avant de commencer l’enchaînement,

-mets-toi dans les mêmes conditions de concentration,

-note tes erreurs après le passage,

-à quoi tu pensais (avant et pendant le passage),

-les pensées négatives (à transformer en pensées positives).


Puis fais en par exemple chaque semaine avant les compétitions, en essayant d’améliorer les sensations à chaque fois, l’idée est donc de reproduire ensuite le même état d'esprit, les mêmes pensées le JOUR J !


Et je le redis, personne n’est parfait, et si une erreur arrive, on relativise et on avance !

Même les plus grands font des erreurs !

Regarde des vidéos motivantes, lis certaines histoires de grands sportifs, tout le monde passe par des échecs (MÊME MOI) l’important et d’en tirer le meilleur profit !


Crois en toi, aie confiance en toi, et FONCE !

Aucune situation ne se reproduira deux fois, aie le courage de faire le pas, tu n’en ressortiras que plus fière !